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Clémence, une jeune Aristo (2).
7nnées déjà.
Je préviens les lecteurs qui n’aimerait pas les thèmes abordés ici ; coercition, humiliation, punitions, afin qu’ils ne s’aventurent dans ce récit sous peine de se trouver mal à l’aise. Par contre, pour les amateurs du genre, je leurs souhaite une agréable lecture.
Comme toujours, les commentaires, suggestions, critiques et notations sont les bienvenus.
Résumé partie 1
Ophélie, une jeune prof de 29 ans est invitée par Clémence, une de ses élèves, à son anniversaire. Elle se voit entrainée malgré elle, dans une multitude de situations et d’actes autant humiliants que pervers.
1) Retrouvailles.
Elle se rappelle d’une jeune femme au corps longiligne, toujours habillée avec recherche, qu’elle soit en robe à volants, droite, plissée, en robe fourreau élégante, sexy ou même osée, la tenue longue ou courte, quel que soit la saison, elle ne passait jamais inaperçue. Avec sa longue chevelure châtain son teint de bébé et ses petites lunettes ronde, elle était à croquer.
Sur le trottoir d’en face, aujourd’hui, la femme accompagnée d’une petite fille a un look totalement différent de son souvenir. Mais ce n’est pas pour lui déplaire, au contraire. Elle a l’impression de voir une femme d’affaire. Habillée en costume pantalon, il lui semble que c’est un Saint Laurent, elle est chic, très chic. Sur des chaussures à talon haut, le chignon banane parfait avec, posé sur son petit nez, en point d’orgue, de fines montures rectangulaires qui réhausse son magnifique visage, Ophélie a tout d’une « Working-girl ». Clémence est abasourdie. Elle la trouvait belle il y a sept ans, mais elle n’est rien comparable à maintenant. La Chrysalide s’est transformée en papillon. La maturité n’a fait qu’accentuer sa beauté.
Depuis un mois, elle reçoit des comptes-rendus détaillés de la vie de Madame Fronsac, plus connue par elle sous le nom d’Ophélie Moirant. En effet Clémence a confié la tâche à un détective privé de lui rapporter, ses faits et gestes, ses habitudes, son travail, son logement, ses revenus, qui elle fréquente, ses relations, enfin toute sa vie décortiquée avec bien sûr, une multitude de photos pour illustrer l’ensemble.
Lorsqu’elle regarde les premières informations et sort une photo de l’enveloppe, elle s’assoit immédiatement dans le fauteuil, envahie d’une bouffée de chaleur – un choc. Elle n’avait pas ressenti une telle émotion depuis… sept ans.
Pendant deux heures elle détaille le rapport puis regarde plusieurs fois les différentes photos d’Ophélie ; des clichés de dos, de face, en portrait de loin ou avec un zoom. Elle s’émerveille de la beauté de cette femme, les formes sont plus épanouies, notamment la poitrine qui a pris au moins une taille supplémentaire et les hanches légèrement plus marquées.
« Elle a un corps parfait » pense Clémence avec les yeux empli de luxure.
Aujourd’hui, les émotions sont encore plus vives. La voir en réel devient une obligation. Aussi ce mercredi après-midi, lorsqu’elle l’aperçoit, elle ne peut ignorer la petite fille à sa main, mais au-delà, ce sont ses mimiques, son sourire, ses petits gestes insignifiants comme remonter ses lunettes ou encore tenir son menton, sa démarche, qu’elle est venue revoir. Elle devait absolument être certaine d’elle avant de tout enclencher. Si elle avait encore d’infimes doutes avant de venir, en reprenant sa voiture, il ne subsiste aucune ombre.
Pendant sa deuxième année au lycée Ophélie a passé conjointement sa première année de doctorat en finance Ataşehir travesti et c’est donc tout naturellement que deux ans plus tard, qu’elle quitte l’enseignement pour intégrer une grande banque d’investissement avec son doctorat en poche. Analyste pendant deux ans, elle a ensuite rejoint la direction des analyses financière avec la responsabilité des grands comptes. Elle emmarge maintenant à plus de 100 mille euros par ans. Dire qu’elle a réussi est pour beaucoup une évidence, cependant pour elle ce n’est pas le plus important. Sa fille est son seul bonheur si l’on ne parle pas des mathématiques qui sont depuis son tout jeune âge un jeu dont les règles sont enfantines. Son salaire est conséquent, mais elle ne pavoise pas, elle reste simple.
Il avait fallu un concours de circonstances phénoménales pour que Clémence la retrouve. De passage sur bordeaux, elle dormait chez elle, ou plus exactement dans l’hôtel particulier de ses parents. Dans la famille depuis quatre générations ce domaine au cœur du centre-ville n’est pas la résidence principale de son père, préférant le château près de Toulouse, mais il est le siège de la fondation des enfants de Martinique avec une aile privée qui sert de pied à terre quand la famille se déplacent dans la région. Et donc ce week-end là, elle dinait chez sa cousine.
En discutant de tout et de rien, celle-ci lui fait part des différents programmes de la fondation, des actions en cours, des vernissages prévus et de bien d’autres événements, puis évoque les investissements qu’elle envisage en tant que directrice adjointe avec la banque Travis faire le voyage pour étudier sur place la faisabilité du projet. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour accepter, une semaine afin de régler la garde de sa fille avec sa grand-mère. Elle ne le regrette pas. La Martinique est une ile qu’elle ne connait pas. Le dépaysement est total. En plus, ce qui ne gâche rien, la chaleur est au rendez-vous alors que, même en ce début juillet, sur Bordeaux, il ne fait que pleuvoir.
Arrivée à l’entrée du domaine, elle est fascinée par la beauté des lieux. Alors qu’elle franchit le portail d’entrée, il lui reste encore plus de cinq cent mètre à parcourir sur le chemin privatif et elle ne peut se lasser de la beauté des lieux. Bordants l’allée elle découvre des cocotiers, des bananiers, des palmiers et dans la prairie, de chaque côté, des flamboyants et d’immenses Zamana. Ces arbres disséminés prônant majestueusement. Et puis cette bâtisse!!!
Seuls les Colons pouvaient s’offrir le luxe de ces superbes demeures reconnaissables à leur socle en ciment, leur étage en bois et leurs finitions en fer forgé. L’architecture des maisons de maître de la Martinique se distingue par une galerie couverte, une réception et un vaste séjour. Construites en hauteur et équipées de persiennes, elles optimisent la circulation de l’air afin qu’il fasse toujours frais à l’intérieur.
Le taxi la dépose, sort ses bagages et retourne aussi vite qu’il est arrivé. Fraichement débarquée, Ophélie commence à s’impatienter quand elle s’aperçoit que la porte d’entrée est ouverte. Elle prend alors ses valises, monte les escaliers du perron et s’avance dans le hall. Elle pose ses bagages à terre tout en regardant en face d’elle, émerveillée, un immense bouquet de fleurs posé sur un guéridon. Elle est fascinée par tant magnificence. Puis elle s’apprête à parler quand une personne dans son dos la ceinture et lui vaporise un produit. Rapidement tout devient noir.
Au fond d’une pièce mal éclairée, une jeune femme est recroquevillée en chien de fusil sur un matelas. Réveillée dans son demi-sommeil, Ataşehir travestileri l’esprit embrumé en essayant de savoir où elle est, celle-ci se frotte les yeux. Elle regarde alors la pièce où elle se trouve, quand elle entend un bruit de serrure. Instantanément elle fixe l’entrée sombre, en alerte.
La porte de la cellule s’ouvre alors et elle distingue une femme aux cheveux courts, grande, distinguée, en botte de cheval dans un pantalon moulant avec pour haut, lui semble-t-il, un bustier corset noir en dentelle. Tous ces détails s’impriment immédiatement dans son cerveau, par contre ce n’est pas ce qui retient son attention. Campée sur ses deux longues jambes, les yeux brillants et la bouche au sourire carnassier, cette dame tient un petit sac et une cravache qu’elle frappe négligemment sur ses bottes, alors que derrière elle, un gros chien attend sagement les ordres de sa maitresse. Une impression de malaise l’envahit, puis lorsque la dame en face d’elle ouvre la bouche, elle se sent défaillir. Un flash lui indique immédiatement qui se trouve devant elle ; certes en sept ans la timide jeune fille a bien changé, mais elle ne peut se tromper.
Elle reconnait facilement le visage, le regard incisif de cette jeune femme blonde maintenant coiffée à la garçonne. Par contre c’est un choc de la voir habillée de la sorte, en corset sur un fuseau en cuir brun avec de grandes bottes d’équitation, elle qui ne portait que des robes. Et puis, il y a cette attitude froide, ce regard sévère qui lui donne des frissons.
« Qu’est ce qui se passe « crie Ophélie affolée.
C’est alors que clémence, réjouit de l’effet qu’elle produit, ouvre la bouche.
« Bonjour ma petite chienne… de retour! » s’exclame t’elle joyeusement.
« Clémence!!! Mais que veux-tu? » répond Ophélie en se levant.
Elle n’a pas entendu ce sobriquet depuis sept ans, néanmoins en une seconde la soirée de l’anniversaire lui revient en mémoire. Elle est glacée d’effroi.
« Toi ma petite chienne! »
« Quoi! mais comment… »
« Tais-toi » la coupe Clémence en faisant siffler sa cravache.
Ophélie se fige.
« Je ne veux plus que tu ouvres la bouche » ajoute-t-elle fermement
« déshabilles toi! » dit elle et ajoute en claquant des doigts « Brutus n’aime pas que sa maitresse soit contrariée. »
Ophélie est pétrifiée lorsqu’elle voit le doberman se placer à coté de sa maitresse, le regard fixé sur elle, grognant. Mordue à l’âge de trois ans par un roquet, elle garde une peur maladive des chiens. Devant ce molosse, la gueule ouverte, n’osant bouger, elle est tétanisée de peur.
« Dépêche toi!… ne t’inquiète pas il ne te fera rien tant que tu m’obéis! »
Ophélie est complétement déboussolée. Elle n’arrive pas à comprendre ce que lui veut Clémence. Par contre elle n’est pas femme à obéir aux désirs d’une jeunette, aux facéties de son ancienne élève. Aussi, les premiers émois surmontés, elle se reprend et affronte Clémence avec un regain de confiance et surtout la volonté de ne pas se faire dicter sa conduite par autrui.
Depuis sa tendre enfance elle montre une volonté farouche, contre vents et marais, quelque soient les difficultés rencontrées elle ne s’est jamais arrêtée face aux embuches. Bien au contraire, cela l’encourage à travailler encore plus et obtenir la place qu’elle souhaite. Aujourd’hui ne sera pas une exception. Certes il y a sept ans elle s’est fait prendre sournoisement, s’est fait enrôler dans un jeu lubrique dont elle était le centre d’attraction, l’objet de défoulement pervers, le jouet de jeunes machiavéliques et sadique. Aujourd’hui, il n’est Travesti ataşehir pas question qu’elle subisse de nouveau une telle humiliation.
« Je ne ferais rien du tout… et tu vas me laisser partir immédiatement » répond Ophélie sure d’elle.
Clémence est presque heureuse de la réaction de son ancienne prof. « oh mon dieu. Qu’est-ce qu’elle me plait » se dit-elle.
Depuis sept ans elle a eu plusieurs aventures avec des femmes. Elle y trouve beaucoup plus de plaisir qu’avec les hommes, néanmoins elle n’a jamais retrouvé l’intensité qu’elle a ressenti cette fameuse nuit du 8 juillet ; des personnalités mièvres, sans consistance.
Clémence ne garde ses conquêtes que quelques semaines au maximum, car aucunes n’arrivent à lui donner la satisfaction qu’elle attend ; Frustrée, elle s’est essayée aux clubs sadomasochistes ou elle a fait la connaissance de jeunes femmes adeptes de cette pratique déviante. Mais là encore, le frisson n’est pas au rendez-vous. Le sel de la domination n’est pas présent. Elle s’est rendue compte qu’il ne s’agit pas de rencontrer un partenaire de jeu consentant ou une simple femme qu’elle peut dominer. Non, elle doit trouver une femme intelligente, cultivée avec un caractère affirmé, peut-être même rebelle, en tout cas, une femme qu’elle devrait façonner, discipliner, soumettre.
Avec l’expérience, elle ne veut plus de rencontres épisodiques, mais d’une partenaire de jeu qu’elle pourra dominer totalement, qu’elle obligera à obéir quelque soient ses réticences, ses refus. Elle veut une partenaire au caractère trempé qui ne se laissera pas faire, une femme insoumise qu’elle devra constamment reprendre, une femme rebelle qu’elle contraindra à jouir dans la douleur et la honte.
Clémence repense souvent à cette soirée. Elle avait agi comme si elle avait fait cela toute sa vie. Tous ses actes lui venaient sans qu’elle n’y ait jamais pensé auparavant.
C’était presque normal de commander les garçons pour qu’ils tiennent Ophélie afin qu’elle soit impuissante face à ses outrages, c’était une évidence ensuite de manipuler son frère, d’utiliser la cravache pour la faire crier et l’humilier définitivement en la poussant à l’orgasme sous le joug de son frangin.
Clémence était tellement excitée en s’amusant avec Ophélie qu’elle aurait presque pu en jouir.
Elle en a encore des frissons de plaisir. Il lui faut absolument retrouver ces instants de pouvoir et de félicité. Aussi, il y a six mois, lorsqu’elle revoit son ancienne prof en photo sur une maquette, tout devient clair dans sa tête.
Aujourd’hui, devant l’attitude de son ancienne prof, elle cache sa joie pour n’exposer qu’une colère feinte.
« Tu vas le regretter ma petite chienne » lui dit elle s’avançant vers Ophélie en claquant des doigts.
Il ne faut que quelques pas pour que Clémence soit devant la belle brune, et alors que celle-ci baisse les yeux sur le chien qui se rapproche d’elle dangereusement, Ophélie reçoit une claque magistrale. Déstabilisée, elle vacille et tombe lourdement sur le plancher. La grande blonde ne perd pas de temps et profite de la désorientation de sa prof pour se jeter sur elle, tirer les menottes de sa poche, attraper une main puis l’autre et attacher ensemble les poignets.
« Laisse moi salope » se lâche Ophélie hors d’elle en frappant la figure de la grande.
Clémence accuse le coup. Sans répondre pour le moment, elle préfère se concentrer sur son objectif ; immobiliser Ophélie. Celle-ci rue en tous sens, continue à l’invectiver, or elle ne peut empêcher l’inévitable. Alors que la grande la maintient, Clémence sort une télécommande de sa poche, appui dessus, attend que le crochet descende du plafond et finit par attacher le mousqueton aux menottes. Ophélie se croit soulagée cependant elle déchante rapidement lorsqu’elle est hissée vers le haut et se retrouve les mains tendues vers le plafond, les pointes des pieds touchant à peine le plancher.
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